Ecrivaines invisibilisées

La littérature sans les femmes

Simple constat : l’histoire littéraire laisse peu de place aux femmes. Est-ce à dire que la production littéraire des femmes soit rare à ce point ? D’évidence, nombre d’écrivaines sont passées à la trappe, leurs œuvres dépréciées, voire ridiculisées, ou simplement oubliées, à force d’être demeurées en marge des circuits de diffusion et de légitimation ; ces circuits, en effet, ont longtemps été au pouvoir des hommes qui ont détenu le monopole des maisons d’édition, des directions de collections, des journaux et revues, des jurys de prix littéraires.

En recherche de légitimité

Effacées donc, par la force des choses, par le seul fait de leur relégation hors du champ littéraire, les femmes entrent en littérature, mais de biais, faisant l’homme, façon George Sand, ou s’effaçant, sans signature aucune, obscures doublures du « grand écrivain ». Nombre d’entre elles, hésitant à braver us et morale, ont préféré assouvir leur passion de l’écriture par délégation, à travers l’œuvre du mari, du frère, de l’amant, sans publication en nom propre. Leurs œuvres méritent pourtant d’accéder enfin à la lumière et à la légitimité.

Faire la lumière sur la création au féminin

Notre site propose de faire la lumière sur ces œuvres oubliées ou même inédites, faute d’avoir trouvé une visibilité dans le champ littéraire.

A lire, la critique d’Edward Ousselin dans French Studies, Volume 74, Issue 2, April 2020, Pages 318–319.

Voir aussi la présentation de Marilyne Bertoncini dans la revue en ligne Recours au poème, 6 mars 2020 .

Une page Actualités offre une veille
sur les événements et les publications dans ce domaine.

Des dossiers sont consacrés
à chacune de ces écrivaines.

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